Les récents scandales l’ont largement démontré : les abus sexuels sont presque toujours corrélés à des désirs de toute-puissance ? L’Eglise n’en est pas indemne, et certains de ses responsables l’ont durement défigurée en son sein. Il est urgent d’en prendre conscience, car ces désirs touchent chaque aspect de notre vie personnelle et sociale.

Soumettre, posséder, vouloir tout maîtriser, c’est refuser la distance infranchissable qui existe entre nos fantasmes et la réalité riche, fragile et complexe.

L’Eglise a des ressources pour combattre ce fléau de la pédophilie, souvent associée à des excès de pouvoir, des manipulations financières et des emprises psychologiques en tous genres. Il y a pour elle un enjeu éthique et spirituel majeur à trouver la juste distance nécessaire au respect mutuel entre les personnes.